L'Esclavage

L’ESCLAVAGE
La notion d’esclavage est particulière et change parfois selon le pays. Chaque nation a sa façon de voir les choses à ce sujet.


Influence de l’Eglise empyréenne
Selon les enseignements de l’Eglise empyréenne, il est strictement interdit à un bon croyant de réduire qui que ce soit en esclavage, car cela est contraire aux enseignements d’Autem, l’Empyréen du Libre Arbitre.

Bien évidemment, il existe bien d’autres façons d’asservir des gens sans passer par l’esclavage au sens strict du terme, le système féodal peut en être un bon exemple, mais l’esclavage en tant que tel reste interdit par l’Eglise.

Il y eut bien des tentatives par le passé pour essayer d’assouplir la chose, notamment via des débats théologiques, pour essayer de délimiter cela au fait de ne pas réduire en esclavage uniquement les croyants, mais cela passa au mieux pour un argument de conversion un peu foireux, au pire pour une tentative de justifier certaines dérives. Cependant, l’Eglise conserva toujours strictement sa position.


Himero
En Himero, on suit à la lettre les règles de l’Eglise, l’esclavage et son commerce sont donc interdits et sévèrement punis au sein de l’empire. Il peut y avoir quelques dérives, notamment pour alimenter le marché ramalen, mais cela reste très rare et la grande majorité des nobles appliquent les lois en la matière.


Markave Krigare
Du temps d’avant les grandes conversions à l’empyréanisme, les anciens krigares vivaient de pillage sur les terres du sud et enlevaient souvent des gens pour ensuite les revendre comme esclaves sur les terres du Ramal Saxin. En revanche, ils n’utilisaient pas vraiment les esclaves eux-mêmes.

Ces pratiques ont fini par disparaitre et les dogmes de l’Eglise empyréenne se sont imposés. Le trafic est maintenant seulement l’affaire d’une petite piraterie éparse.


Ramal Saxin
Sur le continent sud, c’est l’inverse. L’esclavage est ici une tradition ancienne, surtout dans les cités du nord. Les esclaves sont plus ici destinés à travailler comme serviteurs ou alimenter les harems des riches et des nantis. Le trafic privilégie donc les personnes jeunes, dociles, bien faites physiquement et éduquées. Tous ces paramètres modifient les tarifs.

Dans les parties les plus méridionales du continent, les tribus s’affrontent régulièrement et la population des perdantes est souvent destinée à servir les vainqueurs, mais tout reste à une échelle locale.

L’Eglise empyréenne a bien tenté de faire bouger les choses dans les grandes cités, mais les ramalen pratiquant un culte différent et non-reconnu sur certaines facettes, les choses n’ont pas bougé.


Emerald
La grande majorité des îles étant des colonies himériennes, ce sont les lois impériales qui s’appliquent. Cependant, des rumeurs persistent comme quoi des pirates revendent parfois des prisonniers au port d’Alyaqut, cité sous domination d’un consortium de marchands ramalen.


Tyr Hynafol
Les colonies étant sous la juridiction himérienne, elles appliquent les lois impériales en la matière. Concernant les tribus locales, il est encore difficile de savoir ce qu’elles font.


Desatma
Au Desatma, l’esclavage est une institution bien particulière et ancrée dans la culture locale, fonctionnant en suivant certaines règles. Il y a deux types d’esclaves au desatma, les criminels condamnés, qui sont souvent envoyés aux travaux forcés et les esclaves vendus pour dettes et autres soucis financiers, souvent par leurs familles, pour être ensuite vendus aux riches et aux nobles afin de les servir. Tout cela est encadré et reste interne au pays.


Zanshi
Pendant longtemps, avant l’arrivée du premier empereur, les clans se faisaient la guerre de manière ouverte et les vainqueurs emportaient les populations du vaincu pour les servir. Depuis l’avènement de l’empire, les affrontements armés ont fortement diminué et les captures aussi, même si aucun édit n’a jamais officiellement entériné la fin de la pratique.


Taiyotsuki
Dans le pays le plus à l’Est, on ne pratique pas l’esclavage tel que l’entendent les himériens. En revanche, le pays est soumis par un ordre social strict et un système de castes. La population doit tout de même obéissance absolue aux samourais et à la noblesse impériale. La plus basse classe, les hinins, sont notamment corvéables à merci et totalement soumis aux caprices des seigneurs.